10 CHASSE – ÉGLISE DE BELLAC Malgré les controverses auxquelles a donné lieu l’étude de cet art qui s’était répandu dans toute la Chrétienté, on admet qu’il atteint à Limoges sa forme d’expression la plus haute. Marie Madeleine Gauthier initie ses lecteurs aux secrets d’un métier difficile et complexe. Elle cherche et établit les rapports stylistiques qui existent entre les émaux d’une part et les ouvrages sculptés de Père romane, les tissus coptes et les enluminures syriennes et arméniennes, d’autre part. Mais sa langue n’est pas celle d’un archéologue ou d’un paléographe. Les lignes qui suivent n’évoquent-elles pas une page de Hérédia ©u de Leconte de Lisle ? QQ Nombre de pièces d’orfèvrerie, nous dit Marie Madeleine Gauthier, se parent de quelques ornements empruntés à l’Orfèvrerie. Ce sont des cabochons de cristal de roche, calcédonie, turquoise, béryl, corail, bézoards, des intailles antiques ou sassanides, des chatons d’émail byzantins, ou plus simplement, le taillé, fausse pierrerie, posé sur une pièce de parchemin carminée qui lui communique des reflets roses… » FIND ART DOC