MARC SAINT-SAENS, QUATUOR (ATELIERS TABARD, AUBUSSON – ASSOCIATION DES PEINTRES CARTONNIERS DE TAPISSERIE) IDOUX, NAISSANCE ,TELIEUS DES BORDERIES, AUBUSSON – ASS. Drs 1,INTRES CARTONNIERS 1,1 1 ,PISsERIE) »1111111111iumurma 111111…anumormin mell11111111111111111nraill 1111111111111111111111-4,- 11111111111111111çlf 11111111111111111111110′ are11111111111 • or« gi 1111111111i> -41*.egee*fi/e • %food. *e4 41beft…., • eVerinegeee.e-••••400.- * •q►► de:leurs talents distincts la période initlele de la tapisserie contemporaine. Les Ateliers d’Aubusson avaient le mérite de pénétrer l’importance de l’entreprise de rénovation et de soutenir efficacement l’action des pionniers. Les travaux remarquables exécutés chez Tabard, Goubely, Pinton, Picaud, Braquenier, Berthaut, donnent au renom d’Aubusson un lustre nouveau. On voit aujourd’hui de nombreux peintres s’orienter vers les compositions de cartons, un courant rapide étend la réputation de la tapisserie, les expo, sitions consacrées à ce genre sont reçues avec un vif intérêt, la clientèle d’amateurs s’élargit, et les tentures modernes pénètrent dans les demeures. Ce sont là des faits, qui survenus au même temps se fortifient l’un l’autre. Cette rencontre exacte, en bonne intelligence, des créateurs et du public résulte indéniablement d’une aspiration commune qui permet de définir un caractère de notre époque à partir d’un désir de « l’espace animé ». Il ne s’agit point ici d’enclos réservé à un sujet très précis gardé par les limites du cadre rigide, sujet construit aux fins de la convergence des regards et de la LOUIS-MARIE JULLIEN, L’ÉVEIL concentration des pensées, comme dans le tableau de peinture, mais d’une surface conduisant l’ ima, gination à la notion d’espace sensible et commen-surable par la disposition animée de ses motifs. La tapisserie vise à la généralisation des mouvements et des thèmes. Chaque association d’objets mène d’une vision développée de l’univers dont ils sont les représentants impérieux ou parcel, laires. Nous sommes ainsi transportés par les figures qui ont la puissance de «signes» dans la sphère des forêts, celle des eaux, du feu, des cités innombrables, de l’air empli d’oiseaux, de jardins peuplés de soupirs, celle des danses, de la musique, de la poésie, celle des séjours célestes où règnent les maîtres du destin. Le symbole si souvent adopté, et presque instinctivement, par les auteurs, s’y trouve à l’aise comme dans un milieu naturel et il advient que mainte anecdote vive à l’aspect allégorique dans l’oeuvre bien accomplie.