yledee-Ç ombles conte qu’un jour le roi Louis XI le i° •4″. -….’. fit mettre avec le Seigneur de Courtray, — envoyé du Duc de Bourgogne,  » dedans 4,1 r , un grand et vieil ostevent afin qu’il entendit •›% et put faire rapport « . « Le roy – dit-il – se vint seoir sur un escabeau rasibus du dit ostevent, afin que nous puissions mieux entendre » . Cet ostevent semble être un paravent. Il en est fait mention dans les inventaires de l’époque, comme étant de gros drap, simple protection contre le froid. Plus tard nous verrons l’art et le luxe s’emparer de ces tentantes surfaces planes.  » Deux paravents d’autel aussy, de velours couleur zinzolin garny de croix, de passement d’argent et armoiries de broderie d’or » . Nous sommes en 1599. C’est la nomenclature des effets et meubles de Gabriel d’Estrées. Pour la première fois nous voyons apparaître le mot paravent. Il est ici meuble d’église à mission d’arrêter les vents coulis. Mais voici Maarin et Madame de Rambouillet qui introduisent le paravent dans la conversation. Ils formeront des coins confi-dentiels, où les groupes se parleront de bouche à oreille. Che.. le Roi Soleil, les courtisans sont aux écoutes derrière tant de paravents, qu’on en compte dans le mobilier royal jusqu’à 437 feuilles. Il y en a d’énormes formant alcôve, garantissant les lits du jeune Duc de Bourgogne et de sa gouvernante contre le froid. Il en est de petits servant d’écrans devant les grands feux de cheminée. Puis paraissent les t. paravents d’Extrême-Orient, fe PARAVENT DE SALVADOR DALI (COLLF∎ 1 ION I H ,N,1 par Simone Kapférer PARAVENT EN PAILLEDEM.. LLOTZ-GILLES PARAVENT EN LAQUE DE SAIN ET TANIRUTR