bibliothèques sont traités comme des façades de temples. L’esprit en est dorique, c’est-à-dire éminemment viril. Les luminaires en fer et bronze doré sont de Gilbert Poillerat. Leur unité de mesure est la même que celle des meubles en laque. Ils soulignent la cadence des espaces ordonnés par Quinet. Ils les scandent, contribuent à les organiser et y remplissent la fonction de césures. Les tapisseries d’un style monumental d’une couleur chatoyante sont de Georges Akopian. Cette création d’un jeune architecte d’intérieurs, conscient de ses devoirs est une démonstration. Elle prouve une fois de plus que l’art décoratif français contemporain a doublé le cap des expériences de laboratoire et qu’il est apte à remplir toutes les tâches. WALDEMAR GEORGE