TeDLE De D EN res POPoa sr auesme De GILBERT eortmen,r vogue les sièges de fer: ils reproduisaient, avec les simpleations nécessaires, les formes des sièges de hêtre et présentaient, formant panneau dans k dossier, une feuille de tôle peinte à l’huile de quelqu’un de sujets adaptés par la mode une danseuse antique, un coin de paysage «historique » avec ruine et tombeau, une canéphore, une Renommée. D’autre part, la traverse supérieure du dossier faiblement excurvé à la manière des traverses « hémicycles » des sièges de bois, s’enrichit d’un décor peint une frise de ménades, de satyres ou de petits génies, confis, métrent à l’esthétique archaïsante. Puis à nouveau disparaîtront les sièges métalliques. Il faudra la renaissance du médiévisme, œuvre du romantisme et de l’érudition, pour déterminer quelques démarquages sporadiques, manifestations de cénacles plutôt que véritables modes. Le XVIIP siècle avait toutefois, inventé un meuble auquel il avait su donner un caractère nettement original: la console. La console de fer forgé, ordinairement peinte et souvent ornée d’éléments dorés, apparaît, en France, aux environs de 1740 ; elle traversera le siècle en reflétant les variations de son goût, si mobiles, et, la Révolution venue disparaîtra sans qu’il y ait, d’ailleurs, aucune relation téléologique entre les deux phénomènes. Nombre de nos musées, beaucoup de collections privées consentent quelqu’une de ces consoles; il est interessant d’étudier sur elles la technicité décorative du XVIII• siècle. Une console de bois sculpté et doré vaut par l’inflection des derni4eintes et le friselis des clairs jouant sur des masses ; la contre, partie des trous d’ombre ne saurait compter dans la composition qu’en accents durs et courts. Il en va tout autrement d’une ferronnerie. Pour donner à la tige courbée, lisse et nue, tout son caractère, c’est sur le vide qu’il faut la détacher. Ici, pas de modelé, pas de demi.teinte, pas de déclinaison des ombres sur des reliefs habilement dé, taillés. C’est une structure, une armature quasi géométrique, un squelette qui constituent le meuble. Les artisans du XVIII• siècle ont parfaitement compris, et nous enseignent avec une admirable autorité, que les propriétés de la matière commandent son traitement. Ils n’ont nullement songé à montrer une stérile virtuosité en imitant par le métier du forgeron les effets particuliers à celui du sculpteur de bois. Ils l’auraient pu cependant : le travail de la tôle repoussée aurait pu créer l’illusion. Et l’on doit reconnaître à l’honneur des ferronnieri modernes qu’ils ont respecté la leçon de leurs maîtres. Ils ont en ce demi.siècle qui vient de s’achever tenté le renouvellement des meubles d’appui; leurs cach,radiateurs, leurs grilles et leurs balcons d’intérieur s’apparentent à cet égard avec les consoles de leurs devanciers. Ce ne sont point là les seuls véritables meubles, dont l’art du métal, fer ou bronze, ait enrichi le décor du logis. En somme le cacheeadiaterir moderne se rattache à une tradition qui abonde en exemples brillants. L’Espagne, l’Italie ont créé du XVIe au XVIll• siècle nombre d’éléments mobiliers d’une grande beauté ornementale et d’une légitimité rigoureuse : témoins les rapports de fontaine, dont les frondaisons retenaient à un niveau voulu le réservoir et supportaient d’autre part la cuvette aux ablutions. Autre meuble qui, jadis, avait son importance, le brasero, dont la disposition générale rappelait celle du trépied gréco, romain, mais dont le piétement se permettait des licences, se réalisait en différents métaux : fer, bronze, cuivre, argent. Mobile, on l’apportait chargé de ses braises incandescentes dont les émanations toxiques se répandaient à loisir dans les salles qu’il chauffait. Dès le haut Moyen Age, cet appareil était d’usage courant : la cathédrale de ‘Nar. bonne en conserve un exemplaire guiperait dater du XIIP siècle; c’est un récipient de fer monté sur des roulettes pleines, dont les contreforts angulaires portent les fusées. A cette époque les braseros mobiles étaient dénommés chariots à feu. C’est un de ces chariots de fer qu’en x416 k roi loue pour boit jours afin « d’es. d’aller les galeries de Postel de St Paul ». Ce sont des «chariots de fer à quatre rots u FIND ART DOC