UNE COLLECTION DE CURIOSITÉS UNE DES VITRINES AVEC SES PORCELAINES SIGNÉES JACOB PETIT * ONE OF THE GLASS CABINETS WITH WORKS IN PORCELAIN SIGNED BY JACOB PETIT Photo René Jacques Une grande partie de la demeure de M. M. fut conçue de façon à permettre à ce collectionneur qui est un bibliophile de placer dans un cadre approprié ses objets et ses livres. C’est l’architecte Roux-Spitz qui en fut le maître d’oeuvre. La grande bibliothèque et le bar, dont Art et Industrie a tenu à donner plusieurs photographies portent sa marque de fabrique. La bibliothèque en chêne naturel seruzé, ses pilastres et ses portes à panneaux forment un ensemble classique selon l’esprit, harmonieux et humain. Michel Roux-Spitz a apporté à l’amé-nagement de la bibliothèque de M. M. toute sa science et toute son expérience. L’architecte de l’Annexe de la Bibliothèque Nationale à Versailles, connaît mieux que personne le diffi-cile problème de la présentation et du classement des livres. La bibliothèque de M. M. a cette particularité qu’elle peut être entièrement démontée et transférée dans une nouvelle demeure sans subir de dommages. Malgré ses dimensions elle garde un caractère intime. Elle est propice à la méditation. Son fond est constitué, surtout par des ouvrages dédiés, à la Philosophie, à l’Histoire des Religions et aux sciences occultes depuis les plus anciens auteurs jusqu’aux contemporains, ainsi que par un très précieux ensemble de manuscrits et miniatures traitant de l’alchimie, de l’astrologie, de la magie, des incan-tations, etc… La librairie s’ouvre sur un bar, d’une clarté aveuglante. Le bar d’un blanc immaculé, comporte un plafond en forme de coupole. Sur des étagères incrustées dans les murs s’aligne face au buffet l’une des plus complètes collections de bou-teilles que puisse rêver un amateur. L’origine de ces bouteilles qui adoptent les formes les plus inusitées nous est fort bien connue. Entre 185o et 1900, des distillateurs les distri-buaient à l’occasion des fêtes du jour de l’an à leurs meilleurs clients. On les trouvait encore il y a quelques années, aussi bien sur le marché aux Puces de la Porte de Clignan-court qui devint par la suite une extraordinaire foire aux vanités, qui eut son heure de gloire et qui contribua, il faut le reconnaître, à façonner le goût contemporain, que derriè