Grand salon. Murs blancs; rideaux rayes blanc verI ; emwerlare des sièvs Idelm , jaune lampes J, Ciaeum, tri ta pi, lad nal ?Mlle’ ( hi’ .1 I N W•III;Ire, à N ice.) sinon, au sens bien étroit du corporel, travl•sée par une circulation insolite de l’air, qui ne pourrait qu’être le signe d’une présence cachée. Je plains qui y entre sans soupçonner son indiscrétion, sans comprendre qu’il fait taire les conciliabules d’une langue inconnue, sans se sentir épié et bien tOt investi. je voudrais que les fantômes des rois de Crète ordonnent à Jean-Michel Frank de les ensevelir dans un nouveau Palais de Cnossos et de sceller sur eux, pour toujours, les portes, les ouvertures, les toits, afin que la Terre ait au moins tin lieu réservé au recel du mystère. Je ne nie pas d’ailleurs que ce mystère ne souhaiterait alors le sacrilège, l’enfant visiteur dont la marche légère ferait, sans le vouloir, éclater les secrets morts. Ce rêve me plaît. Par liii, je veux signifier qu’une salle, une chambre, une demeure, laissées l’ordonnance de Jean-Michel Frank, pourraient être dites habitées, vivantes, même si elles ne (levaient etre refermées que sur l’absence de tout ce qui ne serait pas elles et elles seules. Pourquoi l’art (l’un grand décorateur ne serait-il pas mis sur le même rang que celui d’un grand peintre ? La vie d’In) tableau dépend-elle des regards qui le contem-plent ? N’aurait-il pas la même existence si son destin avait exigé de lui, par miracle, qu’il soit, depuis le jour de son exécution, privé o jamais de publie ? Est-ce dire que l’art décoratif bénéficie de circonstances aussi favorables que la peinture en ce qui regarde l’absolu et la liberté créatrice ? Léonard énumérait, lui, 7